Dupont Aignan provoque un esclandre sur Canal Plus.
La vidéo très courte
est à voir.
Les journalistes en prennent plein les dents et n'osent pas répondre
à sa question, qui fait mouche.
http://www.francetvinfo.fr/economie/medias/dupont-aignan-provoque-un-esclandre-sur-canal_83611.html
SUR INTERNET
LES
MEDIAS ET LES POLITIQUES NE CRAIGNENT PAS LE RIDICULE.
LES FRANCAIS SERAIENT-IL DUPES ?
LES LIMITES DU MENSONGE PERMANENT
Le NON
censuré dans les médias, ça suffit !
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A quelques semaines du
référendum sur la constitution européenne, nous décidons de faire connaître le
plus largement possible l’appel suivant
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Citoyens et personnels des
chaînes de service public participons, chacun à notre niveau, à l’information
télévisée ou radio. À ce titre, nous ne pouvons plus ignorer le déroulement et
le traitement à sens unique de la campagne pour le référendum du 29 mai 2005
sur nos antennes. Au sein de nos entreprises de Service Public autant que sur
les chaînes privées, manque d’objectivité et matraquage pour le oui, sous
prétexte de pédagogie, soulèvent de plus en plus d’indignation et contribuent à
discréditer les métiers d’information que nous servons.
Nous exigeons, donc, une information
équilibrée. Le NON doit dès aujourd’hui
trouver toute sa place dans les médias. L’émission « Arrêt sur images » de
« France 5» du 10 avril 2005 indiquait , entre autres, que toutes chaînes
confondues, le nombre d’intervenants à la télévision sur le traité constitutionnel
européen entre le 1er janvier et le 31 mars 2005 était :
- pour les favorables au
« NON » : 29%
- pour les
favorables au « OUI » : 71%
Nous dénonçons la dérive à laquelle nous avons
assisté, impuissants, avec l’émission
télévisée du Président de la république sur TF1 qui durant deux heures a pu
défendre le « OUI » sans même que
son temps de parole ne soit pris en compte. L’absence de pluralisme, la mise en
avant d’animateurs producteurs en lieu et place des journalistes, la dérive de
l’info spectacle contribuent à la « désinformation », mettent en
danger l’avenir de nos métiers, et aggravent le discrédit sur le journalisme.
Nous dénonçons tout autant la connivence
honteuse entre le chroniqueur Alain Duhamel et Lionel Jospin, le premier
servant de faire-valoir au second dans le seul but d’appeler au vote OUI.
Habituellement, le CSA intervient pour
maintenir un équilibre dans les campagnes. Aujourd’hui, face à son silence,
nous constatons les positions publiquement exprimées, ou sous entendues comme une
évidence, par nombre de chroniqueurs, correspondants, présentateurs, ou patrons
de presse qui, dans l’exercice de la profession, outrepassent leur fonction en
prenant position pour le OUI.
Quant aux émissions de débat, leur
déséquilibre en faveur du OUI confine à la propagande.
Jusque
là dans nos métiers, et en particulier dans le service public, il était de
coutume de vouloir taire des convictions personnelles et de s’imposer un devoir
d’impartialité.
Personnels de télévision, nous n’en
sommes pas moins nous aussi citoyens. A ce titre, nous tenons à affirmer que
nous ne nous reconnaissons pas dans ce soutien apparemment unanime des médias à
la constitution. Nous constatons en effet que le texte qu’on nous propose de
voter ne garantit pas le droit à l’information :
Aujourd’hui,
il nous semble impossible de taire nos convictions et notre attachement à la
démocratie et au traitement honnête complet et pluraliste de l’information.
Signature
du texte :
« Le
NON censuré dans les médias, ça suffit ! »
Sur Internet,
centralisation des signatures à l’adresse suivante :
http://www.appel-info-impartiale.ras.eu.org/petitions/
Texte de la dépêche AFP, reprise entre autres
par Voila:
Quelque 115 membres
du personnel de France Télévisions ont signé une pétition intitulée "Le
non censuré dans les médias, ça suffit!", à quelques
semaines du référendum sur la Constitution européenne, ont annoncé jeudi ses
organisateurs.
"Au sein de
nos entreprises de service public autant que sur les chaînes privées, manque
d'objectivité et matraquage pour le oui, sous prétexte de pédagogie, soulèvent
de plus en plus d'indignation et contribuent à discréditer les métiers
d'information que nous servons", affirme la pétition.
"Nous
exigeons, donc, une information équilibrée. Le non doit dès aujourd'hui trouver
toute sa place dans les médias", poursuit le texte.
"L'absence de pluralisme, la mise en avant d'animateurs
producteurs en lieu et place des journalistes, la dérive de l'information
spectacle contribuent à la désinformation, mettent en danger l'avenir de nos
métiers, et aggravent le discrédit sur le journalisme", affirme-t-elle.
"Aujourd'hui,
il nous semble impossible de taire nos convictions et notre attachement
à la démocratie et au traitement honnête complet et pluraliste de
l'information", conclut le texte.
Le
oui à la Constitution européenne en France est remonté fin avril avec un
premier sondage donnant sa victoire par 52% sur le non qui a triomphé pendant
six semaines, relançant ainsi la campagne à un mois du référendum. Depuis un
mois et